Il existe une réelle confusion entre les divers métiers de « Psy » qui existent, en l’occurence, celui de Psychiatre et de Psychologue qui nécessitent des des diplômes d’état. Jusqu’en 2010, celui de psychothérapeute n’était pas concerné…
En 2010, tout change, le statut de psychothérapeute oblige un diplôme d’état et une formation spécifique (et enlève pour autant la supervision entre autre).
C’est alors qu’apparait le métier de Psychopraticien, mais il y a alors deux appelations différentes : « Psychopraticien » ou « Psychopraticien certifié » ce dernier étant affilié à un syndicat et présentant quelques différences.
Pour ma part, je suis Psychopraticien et bien sûr comme vous l’aurez compris avec la spécialisation d’hypnothérapie et TCC. Ce métier est bien sûr aussi concerné par un code de déontologie très légèrement différent des autres métiers précédemment nommés.
En tant que Psychopraticien, j’ai suivi toutes les formations que vous trouverez sur la page « Thérapie ».
Code de déontologie
Le Psychopraticien :
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Connaît la législation relative aux droits des personnes (dignité, liberté, protection) et s’engage à la respecter. Il respecte le fait que ses patients ne sont pas tenus de tout révéler sur eux-mêmes et ne les obligera jamais dans ce sens. Il favorise et reconnaît leur autonomie notamment concernant leur décision d’arrêter leur thérapie.
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S’engage à maintenir une relation respectueuse avec ses patients et cela même en cas de consultations imposées.
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Est conscient de l’impact de ses paroles sur la vie de ses patients. Aussi, il s’emploiera à ne pas laisser transparaître ses propres opinions et ne fera aucune suggestion concernant leurs relations avec leur entourage.
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Doit respecter le secret professionnel. Cela signifie qu’il ne doit en aucun cas divulguer à des tiers l’identité et les problèmes de ses patients. En séances de groupe, il demande aux participants de respecter le principe de confidentialité.
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N’est pas tenu de dépasser le cadre strict de la thérapie dans sa relation avec son patient et ne doit en aucun cas empiéter sur sa vie privée.
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Doit s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avec ses patients ou les personnes qu’il supervise.
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Veille à garantir l’intégrité physique et morale de chacun de ses patients.
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N’est autorisé à fournir des informations sur son patient que si celui-ci lui donne l’autorisation et cela dans le cadre d’une collaboration avec un confrère. De même, il ne peut divulguer aucune information à un proche du patient si celui-ci ne lui donne pas l’autorisation. Au cas où le patient est mineur, il est tenu de l’informer des renseignements qu’il va transmettre.
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S’il désire communiquer sur ses activités, il ne doit en aucun cas révéler le nom des patients dont il s’est occupé ni la nature des soins dont ils ont bénéficié.
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S’engage à partir du moment où il a établi un contrat thérapeutique avec son patient à lui fournir le meilleur traitement possible. Dans ce cadre, il peut faire appel à un autre professionnel s’il juge cela utile.
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Est conscient qu’il ne peut se substituer aux médecins. Ainsi, s’il se rend compte que l’état de son patient l’exige, il devra l’orienter vers ces derniers afin de recevoir un traitement adapté. Il aidera son patient à choisir le thérapeute adéquat. Ceci fait, il fournira un maximum d’éléments pour faciliter le relais.
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S’il envisage de cesser, son activité devra avertir ses patients pour leur laisser le temps de s’adapter à la situation.
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Doit laisser de côté ses appartenances religieuses, idéologiques, politiques ou spirituelles à partir du moment où il entre dans le cadre de la thérapie. Il ne doit en aucun cas tenter d’influencer ces patients.
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N’engage pas de psychothérapie avec les membres de sa propre famille. Il ne doit pas non plus accepter de travailler avec deux personnes ayant un lien parental (un couple, un père et son enfant) à part dans le cadre d’une thérapie familiale. Il est également tenu de se récuser en cas de conflit d’intérêts.
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Peut certifier qu’il a suivi une formation professionnelle adéquate. Il s’engage également à approfondir régulièrement ses connaissances dans le domaine de la psychothérapie.
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Connaît les méthodes et les effets des thérapies qu’il utilise.
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Peut faire appel à sa créativité et son intuition dans le cadre de la thérapie tant qu’elles sont pertinentes et permettent d’apporter une amélioration aux méthodes employées.
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Est conscient du fait qu’il n’a pas des compétences illimitées. S’il sent qu’une thérapie est au-delà de celles-ci, il a le droit de ne pas s’engager dans le processus de soins et d’orienter son patient vers d’autres professionnels.
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Est responsable pénalement et civilement en tant qu’individu. Il est également responsable professionnellement. De ce fait, il est responsable de l’effet des méthodes thérapeutiques qu’il emploie.
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Ne doit pas cautionner un acte illégal sous prétexte qu’il entre dans le processus thérapeutique. Si son patient mentionne un acte portant atteinte à son intégrité physique ou à celle d’une autre personne, il est tenu de prendre ses dispositions quant au secret professionnel sous peine d’être accusé de non-assistance à personne en danger ou non-dénonciation de meurtre.
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Doit respecter ses confrères et ne peut en aucun cas exprimer l’opinion qu’il a d’eux devant ses patients. De même, il n’est pas autorisé à utiliser leurs noms dans le cadre d’une communication s’ils ne lui en ont pas donné l’autorisation.
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Fixe ses propres tarifs. Il est tenu de les communiquer à son futur patient dès le premier entretien.
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Doit recevoir ses patients dans des locaux appropriés bénéficiant de tout le matériel nécessaire à l’exercice de la thérapie.
N’étant pas « Certifié » je ne suis pas dans l’obligation d’être supervisé, cependant, je suis néanmoins suivi par des consoeurs.